La meunerie de Barbegal

Voir ici des photos de notre randonnée à Fontvieille
Quelquefois, lorsque le site en vaut la peine, il n’est pas rare qu’il  soit le but de plusieurs balades… mais, les chemins que nous empruntons sont rarement les mêmes.
C’est le cas pour la meunerie de Barbegal, site au combien intéressant mais pour s’y rendre aujourd’hui on on a décidé d’emprunter des chemins de traverses. A droite ? à Gauche ?… tout droit ! L’aventure est alimentée de bons fous rires.
Arrivés à la meunerie nous redevenons sérieux car il y en a toujours qui ne connaissent pas !
« Cette meunerie est la plus grande et la mieux conservée du monde antique. Construite dans le courant du IIe siècle, elle a été utilisée jusqu’à la fin du IIIe siècle. Découverte et fouillée entre 1937 et 1939 par Fernand Benoit, elle est classée au titre des Monuments Historiques. Judicieusement implantée sur la pente méridionale d’une colline qui dominait un marécage, cette meunerie est composée de deux séries parallèles de huit meules et roues à aubes disposées en escalier et alimentées par deux canaux issus de l’un des aqueducs d’Arles. Un escalier central desservait l’ensemble des chambres de mouture et un traîneau, glissant sur plan incliné, servait à monter et descendre les charges grâce à un mécanisme hydraulique. La construction de ce bâtiment quasi industriel semble liée au développement de la culture des céréales et à l’approvisionnement en farine de la colonie d’Arles. La capacité de production de l’usine est évaluée à 4,5 tonnes de farine par jour, quantité suffisante à l’approvisionnement quotidien d’une population d’environ 12 000 personnes. Ce chiffre correspondant à une estimation basse de la population arlésienne à l’époque du fonctionnement de la meunerie ».


Maintenant qu’on sait tout (!) on s’intéresse aux deux aqueducs dont l’un servait à alimenter la ville d’Arles et l’autre la meunerie. On les suit donc, fascinés par ces constructions antiques jusqu’à un canal où… Yvette nous dévoile un passage secret ! Gare aux remontrances !!!!
Cette fois-ci nous redevenons sérieux et nous amorçons le chemin du retour qui nous ramène tranquillement aux moulins de Daudet. Pas tant à Daudet que ça, mais le paysage vaut la peine.
Cotation : DJA1 – 9 km – 191 m dénivelé – 25randonneurs.