Séjour Rando : LA CERDAGNE. Du 03 au 06 juin 2021

Voir ici les photos d’Yvette et Jacques concernant la rando du 05 juin
Voir ici les photos d’Yves :
  1er jour     2ème jour      3ème jour      4ème jour
Voir ici les photos de Michèle :
  Notre logement –  1er jour   –  2ème jour 3ème jour4ème jour
Nous nous retrouvons presque au complet pour l’heure du pique-nique de midi sous un magnifique soleil. Nous nous installons dans le parc au pied des remparts de Mont Louis.
Un petit café et ensuite un tour dans la ville créée de toute pièce par Vauban et construite en tant que forteresse.
Nous prenons possession des clés de nos appartements puis nous nous retrouvons pour une petite randonnée de mise en jambes !
Dans une ambiance guillerette on descend la Cabanasse pour prendre le sentier mythique du GR10 sur un tronçon qui nous fait découvrir une multitude de fleurs de montagne et de larges étendues de narcisses. 
Nous sommes si  heureux de nous retrouver… Un immense bonheur d’être ensemble, de sentir cet étrange « air de liberté » !  
C’est dans cet état d’esprit que nous  atteignons le col de la Perche où le paysage nous rappelle l’Irlande. Dans tous les sens du terme car… tout d’un coup un gros nuage nous a rattrapé. Il faut mettre les capes, marcher dans le brouillard dans des sentiers humides, caillouteux, bordés de murs en pierre et de genêts bien odorants. Dommage car le paysage aurait été vraiment beau !
Après une douche bienvenue on se retrouve pour le premier repas. Un peu bizarre tout de même question Covid19 mais qui n’empêche pas les grandes discussions en se régalant de bons produits locaux.
La nuit est très calme : on dort tous à poings fermés.
Voir ici les photos de Yves 1er jour
Voir ici les photos de Michèle  Notre logement –  1er jour 
Après un copieux petit-déjeuner servi en chambre, ce matin nous prenons la direction le lac des Bouillouses. L’équipe se sépare en deux.
Un groupe ira faire un beau circuit supplémentaire qui les amène à l’étang  de la Pradella et à son petit refuge en pierre ainsi que deux autres lacs : Estany Llarg, Estany Negre. En traversant une partie du plateau de Bones Hores ils ont pu observer des vaches. Il s’agit de la race « La Rosée des Pyrénées » qui est élevée pour une viande de veau de 5 à 8 mois dans un cahier des charges rigoureux qui garantit une parfait traçabilité avec un élevage respectueux des animaux et de l’environnement. On parle ici d’un mode d’élevage unique, exceptionnel et saisonnier, qui donne à la viande un goût unique incontestable, les veaux étant exclusivement nourris au lait de leurs mères et à l’herbe des prairies d’altitude dès la transhumance.
Yves préfère les chevaux. Ils sont aussi typiques des Pyrénées. Le cheval de Mérens ou mérengais est une race très ancienne de petits chevaux de selle originaire de la vallée de l’Ariège et de l’Andorre.
Ce groupe, une fois cette jolie boucle terminée se mettra dans les pas du 2ème groupe parti directement pour faire la boucle du lac d’Aude après être passé par le centre d’information. On leur raconte que l’Etat a décidé de construire un barrage en 1902 pour réguler le débit de la Têt et fournir de l’électricité pour le fonctionnement du Train jaune. Les travaux ont été réalisés uniquement les mois d’été durant une dizaine d’années. Le barrage atteint une longueur de 364 m, une profondeur maximale de 25 m et une capacité de 175 millions de m3. On y apprend aussi que la commune de Llivia possède un terrain en France pour faire paître ses troupeaux comme cela été stipulé dans le Traité des Pyrénées. Donc, sur le terrain par lequel on débute notre randonnée  (Ouest et Sud du lac) on peut y voir des troupeaux français et espagnols mélangés, ce qui est très rare !
Nous ce que l’on aimerait voir c’est plutôt des biches, des isards et des chevreuils ? Regardez bien … Vous en apercevrez peut-être. … et pourquoi pas un ours ?
Ce qui est sûr c’est que nous avons empruntés de très beaux sentiers où rhododendrons (pas encore fleuris) et myrtilles (tout juste en boutons) se disputent le territoire à l’ombre de pins à crochets.  Plein de fleurs attirent notre attention. Difficile d’avancer dans ces conditions. Autant vous dire que la progression est lente, surtout au début car tout nous interpelle : les fleurs, les paysages, les odeurs, l’ambiance, les tourbières, les pics montagneux, les névés, la lumière (bien sûr qu’il fait beau !).
Le Paradis existe bien sur terre, croyez-nous.

Le premier groupe a rencontré un squelette. Un ours ? Un cerf ? Un cheval, un âne ? On réfléchit. La tête, les orbites des yeux ? C’est sûr que c’est un ours ! C’est bien la mâchoire d’un ruminent. Sauf… que ce que nous prenons pour la tête  est en fait le bassin. Mais à qui donc appartient ce squelette ? On demandera au second groupe, peut-être en savent-ils plus ?
Ils n’ont pas vu ce squelette mais le crâne qui était bien posé en évidence oui.

Au Croisement du GR 10, que nous avons emprunté jusque là, et le GRP Tour du Capcir, les vues s’étendent sur de larges tourbières et une rivière avec des cascades qui vont vers le lac. C’est la Têt qui alimente le lac des Bouillouses.
Après ce paysage de Landes une longue montée. Douce pour le 1er groupe, plus difficile semble-t-il pour le second. Lorsque la courbe de niveau s’adoucit le Lac d’Aude n’est pas loin.
C’est ici que le groupe de tête se pose pour le repas : quelques gros nuages pas très engageants se profilent au-dessus des montagnes. Ce serait mieux de manger sans la pluie.
Le groupe qui suit fait sa pause au niveau de la plaine de la Têt.
Tous découvrent l’énorme pique-nique qui  nous a été remis avant de partir. On vous l’assure, on ne mange pas tout.

Tandis que le groupe de tête redescend vers le Lac d’Aude, où la rivière qui passe à Limoux et qui donne le nom au département prend sa source, c’est le moment où le second groupe attaque sa montée. On a quelques craintes de se mouiller, mais plus de peur que de mal, après quelques gouttes le vent se lève pour chasser les nuages.
Le Lac d’Aude nous présente une carte postale… L’endroit est bucolique, quelques canards s’ébattent dans la solitude des lieux.
La descente par el Malpàs et le Barrès est assez physique : pente raide et gros cailloux. Mais ici et là quelques belles clairières de tourbières. Ce qui nous frappe c’est le nombre important d’arbres morts au sol.
Arrivés à la route, il nous reste encore une bonne demi-heure de marche. Le soleil est bien revenu, juste au moment où l’on amorce une raide côte qui nous amène à une colonie de Vacances où des enfants s’apprêtent à rentrer chez eux après une semaine passée à plus de 2000 m d’altitude.
Un peu plus tard, le 2ème groupe est bien heureux d’apercevoir le minibus qui vient les chercher pour retrouver le parking  du Barrage.
Imaginez les belles discussions : tu as vu… tu as vu ? Ah là ça montait dur, à là quelle descente ! Des sourires à n’en plus finir. Oh mais le temps se gâte sérieusement maintenant… Vite, vite une photo pour encourager Hubert et Raphaël qui partent pour leur WE d’évaluation du Brevet Fédéral d’animateur de Randonnée. Oui, on pense bien à eux. Nous serons bien en pensée avec eux tout le WE jusqu’à la bonne nouvelle de leur réussite.
Mais maintenant nous rentrons à Mont Louis. Les essuie-glaces sont en action et nous ne serons pas très nombreux à aller nous balader dans la ville, l’orage grondera dans la soirée !
Soirée que nous passons ensemble à faire des projets…. Beaucoup de projets !
Photos Yves   2ème jour
Photos Michèle 2ème jour
Ce matin nous décidons de faire trois groupes.
Yves prend le premier pour aller faire la randonnée prévue au programme. Sur le topo elle ne paraît pas difficile, mais quand même nous trouvons qu’environ 1000 m de dénivelé c’est un peu dur pour certains.
Yves entraîne donc  sa troupe sur un itinéraire très varié qui part de La Cabanasse (gare de Mont-Louis) et poursuivre en longeant  la voie ferrée pour passer sous le célèbre Viaduc Gisclard, un des 650 ouvrages d’art construits pour la mise en service du célèbre Train Jaune. Ce pont est le premier pont ferroviaire métallique réalisé en France, il est classé aux monuments historiques.
Après avoir emprunté passerelles et ponts de pierre, descendu des raidillons, traversé la Têt, ils sont remontés pour passer  en contre-haut du Pont Gisclard avant de remonter dominer la vallée de la Riberola. Sur le chemin de nombreux parfums et de belles fleurs colorées.
Après être descendu vers les bains d’eaux chaudes de St Thomas, il a fallu remonter par des marches en béton avant de redescendre par un joli sentier en lacets et retraverser la Têt afin d’arriver à Fontpédrouse. Il faut encore arriver à la gare !
Déconfiture : le train jaune est en grêve. 
Le projet était de le prendre pour rentrer à Mont-Louis. Que croyez-vous que le groupe ait fait ? Rentrer à pied… ou bien attendre un bus ?
Philippe avec le 2ème groupe démarre une randonnée de la station des Angles. Ils ont remonté le chemin du Soula bordé de chalets de bois et à la sortie de la ville ils ont pris une piste forestière qui s’enfonce dans le sous-bois, belle ambiance qui constituera l’essentiel de la balade. Ils sont allés jusqu’à une Eglise ruinée (Igleseta) avant de traverser le Rec de Vallsera (rivière)  et trouver un Four à Chaux qui a sûrement bien intéressé Jacques.
Ensuite  c’est le passage sur une passerelle qui leur fait aller plein Ouest, puis Sud-Ouest pour en trouver une autre pour atteindre le joli lac de Balcère.
Ce beau lac de montagne situé à 1770 mètres d’altitude, se situe dans un cadre pittoresque, bordé d’une forêt de pins
Après le repas, ils ont rejoint un sentier qui passe en majorité sous le Télésiège d’une piste de ski avant de retourner aux Angles.
Le 3ème groupe ne randonne pas. En fait, on accompagne Lucette qui a passé la journée d’hier seule : elle est en convalescence d’une fracture à la cheville.
Quand même, on fait une balade autour du lac de Matemale où, ce matin, le parfum des Narcisses embaume l’air.
Ensuite on prend la voiture pour passer à la jolie station de Formiguères très animée, avoir un magnifique panorama  sur le Lac de Puyvalador avant de rejoindre la Grotte de Fontrabiouse pour une visite guidée.
Après le repas on retrouve le 2ème groupe aux Angles pour une visite du Parc Animalier.  Cette visite plait à tous. Tous les animaux des Pyrénées s’y trouvent dans de grands, très grands espaces que nous traversons pour notre grand bonheur jusqu’à la toute fin de l’après-midi.
Lorsque les trois groupes de retrouvent, difficile à dire qui a passé la meilleure journée : on s’est tous régalés !
Photos Jacques et Yvette 3ème jour
Photos Yves 3ème jour

Photos Michèle 3ème jour

C’est déjà le départ.
Direction Villefranche de Conflent. Sur la route on fait un arrêt pour repérer les traces de la balade du 1er groupe d’hier… C’est sûr qu’il y avait de quoi se régaler ! Vue plongeante sur le Pont Gisclard tous heureux d’écouter avec passion les épisodes du périple de la veille des randonneurs du groupe d’Yves.
Maintenant on se retrouve à Villefranche où Martine, Guide Conférencière nous rejoint.
Un bon moment, très bon moment que nous passons tous ensemble à l’écouter nous raconter l’histoire de la Catalogne, de la Cerdagne, de Conflent et de ses vallées, tout au long de la visite des remparts et de cette ville touristique, elle aussi aménagée par Vauban. Martine nous garde 3 h sans que nous nous en rendions  compte !
Le pique-nique est rapide : il fait chaud (un groupe est allé au restaurant) puis, après une bonne glace, on reprend les voitures pour rejoindre Beaucaire en fin d’Après-midi.
Ce court séjour nous a donné un  petit aperçu des montagnes Catalanes et de la Cerdagne… et surtout nous a donné la joie de nous retrouver dans de beaux projets futurs. Nous nous sommes vraiment régalés mais le temps a passé si vite qu’il nous faudra revenir dans ce pays au charme bien particulier !
Photos Yves 4ème jour
Photos Michèle 4ème jour