Voir ici les photos de notre randonnée à Cheval-Blanc
En ce dimanche matin le GPS nous emmène sans encombre près de Cheval-Blanc, sur le Parking de détente du «Trau Piéucèu » (qui peut prononcer ?).
Il fait bon, nous sommes tous motivés car déjà le paysage est enchanteur et c’est donc d’un pas alerte que nous prenons un chemin qui part direction Nord-Est, juste après une barrière. Nous le suivons sur environ 1 km avant de trouver un tout petit sentier qui s’infiltre dans le Vallon des Buisses.
Nous allons suivre ce sentier très étroit qui monte progressivement en sous bois et bordé presque en permanence, sur la gauche, de rochers impressionnants. Sous nos pas des couleurs automnales mais les arbres sont encore bien verts (surtout qu’en majorité nous rencontrerons des buis, des chênes verts et des cèdres majestueux). Quelquefois des pistachiers lentisques ou, aussi, quelques érables de Montpellier nous donneront de belles couleurs du rouge vif au jaune flamboyant. On passe au pied du rocher de Valloncourt et nous constatons que le soleil ne veut pas sortir comme c’était prévu par la météo, mais notre chemin en sous-bois ne nous fait pas trop souffrir de cette chaleur humide qui sévit en cette dernière partie d’octobre.
Au bout de 4 km de montée on arrive à la route forestière que l’on prend sur la gauche, c’est-à-dire pour monter encore un peu.
Si jusque là notre vue était limitée à l’orée de notre chemin, là la vue s’étend largement.
Et, quelle vue !
En face, le plateau de la vallée heureuse avec Notre-Dame-de-Beauregard, Orgon, le château des Ducs de Guise, en arrière plan les Alpilles presque en entier ! On pourrait voir le château de Roquemartine mais la brume nous en empêche. A nos pieds la vallée de la Durance avec quelques points d’eau qui brillent par moment.
Un régal de paysage !
De l’autre côté la vue est moins dégagée mais on plonge sur la Combe de Vidauque et on imagine le village des Taillades, Robion et Oppède le Vieux… Certains se rappellent de belles balades dont quelques unes menées par Néné !
On se pause à la croisée de la piste pour le déjeuner en dissertant sur la flore perturbée par ces chaudes journées.
N’a-t-on pas croisé des mufliers en fleurs ?
Lorsqu’on redescend on a l’impression d’être dans un tableau qu’un peintre aurait peint pour sublimer ces paysages… Avec à chaque virage un panorama changeant.
Maintenant on s’enfonce dans une petit sentier qui descend, parfois en pente raide ou par des rochers, jusqu’au Jas de Cantian.
Voici un joli endroit pour une halte champêtre !
On savoure en visitant chaque recoin de ce petit paradis puis on s’enfuit presque en courant car Julien a découvert un gros nid de frelons…
On reprend tranquillement vers l’Ouest pour aboutir à une route forestière balisée que l’on suivra assez longtemps sur une longue descente caillouteuse nous invite à la prudence. Nos mollets vont se souvenir un bon moment, sûrement, de cette descente vertigineuse avant de terminer par une piste plus large qui descend en lacets au milieu de cèdres centenaires. Tiens, mais que fait ce panneau « voie sans issue » ici ?
On arrive enfin sur le chemin du départ où nous avions emprunté à gauche le sentier de notre montée.
On doit vous dire qu’à cet endroit on est content de faire une petite pause et de souffler.
Enfin la descente est terminée !
On reprend donc notre chemin en entendant des grimpeurs qui se hèlent entre eux, des joueurs de boules qui « s’asticotent » pour quelques centimètres et on retrouve des gens qui pique-niquent près de leur voiture : un dimanche normal en quelque sorte !
En quelque sorte, peut-être… Pour nous un beau dimanche !
Cotation : JB3 – 11 km – 600 m de dénivelé.