Les trois calanques

Après Lafare pour les Dentelles , nous voici au Rove pour les Calanques. Quel contraste.
Nous quittons rapidement le Rove par une large piste caillouteuse par les Esclades avant de nous enfoncer dans le vallon des Fontêtes ( Fontêtes signifie en provençal «petites fontaines». Il indique clairement que l’eau est ici présente abondamment , aujourd’hui pas rès !). Inlassablement et sans nous pressés nous descendons vers la mer, la grande bleue que tout le monde envie . Il fait beau , peu de vent et beaucoup moins qu’à Beaucaire. La journée s’annonce somptueuse. Nous finissons par atteindre la pointe de Figuerolles, la première des trois calanques. Une pause sur les galets s’impose. Quelques bains de pieds mais pas trop. Maintenant direction le port de la Vesse par le sentier des douaniers. Quelques passages délicats, une désescalade à l’aide d’une corde, un beau pin à contourner en se contorsionnant. Mais cela va . Le groupe suit dans la bonne humeur. Il fut dire que le spectacle de la baie de Marseille y est pour beaucoup. La calanque de la Vesse est rapidement franchie car le port est tout bétonné. S’il n’y avait pas cette belle eau turquoise et le viaduc qui enjambe le port , nous arrêterions nous ?
Nous filons donc vers la troisième calanque , celle de Niolon .
Niolon est un charmant village aux maisons traditionnelles et petits cabanons avec une seule et minuscule plage. Le principal attrait est sa vue imprenable sur la rade de Marseille et les iles du Frioul. Endroit idéal pour un casse-croûte tout en profitant de la vue.
Le plus dur reste à faire: grimper la-haut au fort de Niaulon ( vous remarquerez la différence d’orthographe entre Niolon, le village et Niaulon, le fort, mais c’est ce qu’indique les cartes IGN).
La-haut la vue est imprenable mais le vent est bien présent. Nous repartons donc rapidement par le sentier bordant la piste pour nous retrouver à la côte 196. A partir de la c’est tout droit sur une grande piste . Un peu longuet ! Nous traversons la D48 pour atteindre le plateau du Médecin ( qui est ce ? ) . Nous sommes sur le chemin du retour qui passe par le Baou de l’Oeuvre, la croix Paix et Amour et le puits de l’Oeuvre ( D’après les actes notariés ou le cadastre, il faudrait dire “le puits de l’eouvre”. L’historien marseillais Bouyala d’Arnaud nous apprend que le mot Eouvre vient de l’Hièble; C’est un arbre de la famille du sureau qui se traduit en provençal “Oulègue” . Ces arbres devaient poussaient en abondance autour du puits.). Une belle piste facile à suivre nous ramène au point de départ.
Raphaël
Cotation : JB4  –  16 km –  410 m de dénivelé (quelques passages techniques)