Voir ici les photos de notre randonnée aux Baux-de-Provence.
Maintenant il y a une barrière pour accéder à la piste des crêtes des Baux de Provence ainsi qu’à la Table d’Orientation malgré tout nous trouvons à nous garer sans difficulté.
Les Oooh et les Aaah, qui ponctueront de nombreuses fois notre balade, ne tardent pas à se manifester. Une vue extraordinaire sur le village des Baux, une vue qui fait son effet, le château et le village ressemblent à une crèche de Noël et d’ici on peut se rendre compte que le rocher sur lequel repose le château est taillé à pic…
Mais nous pourrons nous en rendre compte à plusieurs reprises.
Pour l’instant on file vers la piste des crêtes et on fait un arrêt pour avoir une vue du côté de St-Rémy de Provence, le Rhône, Avignon et son Palais des Papes, le Fort St André de Villeneuve, les tours du château de Chateaurenard… et bien sûr le Ventoux qui chapote le tout.
Puis ce sera des vues époustouflantes, extraordinaires et on passe les superlatifs sur la plaine des Baux, ses calans taillés au couteau, ses oliviers qui ressemblent à des couronnes, quelques amandiers en fleurs…
On arrive ainsi à l’oppidum des Bringasses qui est le premier lieu habité des Baux de Provence. Il est d’époque celto-ligure, de taille modeste et des caissons indiquent que des corps étaient incinérés avec les cendres mises dans des urnes pour être placées dans ces caissons que l’on observe plus particulièrement aujourd’hui.
Mais on doit dire qu’on est plus intéressé par cette belle vue sur le château des Baux qu’on scrute dans tous ses détails. Les baussens ont toujours affirmé que les seigneurs des Baux descendaient de Balthazar, le roi mage ou… des Baltes, pas des habitants de la Baltique de nos jours mais des Hardis, issus d’une famille Wisigothe. Ils portaient en leurs armes l’étoile à seize rais dont les héraIdistes n’ont pas trouvé l’origine et c’est la raison de la légende de leur descendance de Balthazar. « A l’asard Bautezar », criaient-ils pour se donner du courage. Mais… cette étoile est aussi l’emblème des Tziganes qui l’auraient apportée d’Orient.
L’ambiance est tout de même plus à regarder le paysage qu’à écouter les légendes.
On continue donc pour se retrouver pratiquement au-dessus de la Cathédrale d’image, puis sur un rocher où l’on pourrait presque toucher le château et un autre où l’on pourrait s’envoler pour survoler la plaine des Baux.
Oh oui que c’est beau !
Nous voici maintenant aux antennes où la table d’Orientation nous fait de l’œil et puis, en deux temps trois mouvements on la rejoint à ses pieds.
La température idéale, une petite brise, le ciel d’un bleu éclatant, de belles conversations, des éclats de rire et des plaisanteries peuvent aussi contribuer à faire de cette balade une des plus belles… du Monde ! N’est-il pas vrai ?
Cotation : DJA1 – 6.5 km – 173 m de dénivelé.