La digue à la mer

Voir ici les photos de notre randonnée aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
Voir ici les photos de Jackie

Après la pluie annoncée pour le petit matin le soleil doit faire son apparition pour nous offrir une belle journée, nous filons donc vers les Saintes-Maries-de-la-mer
Nous marchons sur la digue construite au siècle dernier à 1.50 m au-dessus des marais pour empêcher la mer d’envahir le delta du Rhône.
Elle longe la baisse de Mouillot à gauche et celle de la Bancarde à droite.
Nous arrivons au pont de Rousty.
Nous entrons dans la zone protégée de la Réserve Nationale de Camargue. Un panneau nous en donne toutes les explications et nous demande d’ouvrir l’œil !
Effectivement très vite nous apercevons des oiseaux : hérons cendrés, hérons blancs, canards, poules, cormorans, beaucoup de cormorans, sans oublier les gabians qui à notre retour tenteront de voler les sandwichs aux pique-niqueurs !
Nous continuons sur la piste entourée de tamaris et nous longeons les étangs des Batayolles.
Au loin nous devinons le Bois de Rièges ou une légende dit… « cette sorte de monstre aux cornes de bouc, aux sabots fourchus et à la figure d’homme… une bête qui hante l’étang du Vaccarès. Un gardian du XVe siècle établi sur les bouts de l’étang du Vaccarès a rencontré cette bête étrange. Ce gardian est épouvanté par ses aspects diaboliques mais touché par son habileté à dompter les chevaux et taureaux de Camargue se prend d’affection pour « La Bête » . Cette légende Joseph d’Arbaud l’avait publiée en 1926, en provençal, sous le titre de « La Bestio dou Vacarès ».
Devant nous ce sont des lagunes et des marais à perte de vue.
L’horizon est immense.
L’univers est infini entre terre et ciel…
Les flamants roses volent au-dessus de nos têtes…
Nous vivons au rythme de nos rencontres : un vol d’étourneau, quelques perdreaux filent devant nous, des mouettes rieuses se moquent de nos bouts de nez qui sortent juste au dessous de nos bonnets cols remontés :
Le vent souffle et rafraichit bien, mais quelle lumière !
Un peu plus loin on a le temps d’observer le vol et l’atterrissage de flamands roses : ils rejoignent leurs comparses dans un joli lagon caché et bien protégé derrière des roubines… un peu plus loin une autre colonnie et au-dessus de l’étang un vol majestueux.
On ne se lasse pas de les regarder évoluer, dans l’eau, et dans le ciel tellement bleu !
Difficile de les laisser, mais nous continuons encore un moment sur la digue décorée de jolis tamaris qui attendent le printemps pour se parer de jolies teintes de vert et de rose !
Nous traversons une lagune pour rejoindre la plage. Passerons-nous… ou pas !
Il nous semble que la mer est bien haute… de l’eau partout.
La plage est immense, la mer est démontée ! De jolies vagues à écume bien blanches viennent s’échouer sur nos pieds.
La aussi on traîne un peu… des cavalières surgissent, les Saintes-Maries-de-la-Mer se découpent à l’horizon qui se rapproche au fut à mesure de nos pas.
Malgré le vent on est bien, le soleil nous réchauffe tant il brille fort.
Nous trouvons quelques rochers pour notre pause repas.. Déjà des œufs de Pâques !… quelques douceurs et un bon café et nous reprenons la digue un peu plus haut.
On traîne encore, des oiseaux nous interpellent sans arrêt.
Combien déjà de poisson a mangé ce héron ?
Et cette poule d’eau qui venait lui faire la conversation au moment de son repas. Ah mais dis donc !
Les vestes sont tombées, il fait bon, on visite les Saintes-Maries-de-la mer.
Qui veut qu’on lui lise les lignes de la main !
Un petit salut à Sainte Sarah : la journée a été pleine de surprise et toute illuminée !
Dans les voitures, à part pour les chauffeurs qui se rattraperont à l’arrivée, le Paradis des dormeurs ressemble à notre belle balade du jour !
Cotation : JB2 – 12 km – 20 m de dénivelé.