Le Cougourlier

Voir ici les photos de notre randonnée à St-Gilles

C’est une jolie balade qui nous est proposée, mais ce jour, le ciel est bas, gris et couvert de nuages !
Ca ne démoralise pas la troupe qui s’élance sur ces beaux sentiers en grandes conversations : c’est ça la randonnée !
Ces retrouvailles sont très  importantes et, si l’on n’en parle pas très souvent, il est un fait que la randonnée en groupe apporte à tous les participants de bons moments de partage et de convivialité et aussi d’amitié.
Sur la droite, au loin les versants des Costières de Nîmes puis un joli chemin qui borde une roubine où les ficaires renonculacées affichent leur timidité…
Nous voici maintenant sur la draille du Cougourlier  et on entre progressivement dans le domaine de l’élevage du taureau Camargue… Le paysage s’ouvre ici en larges prairies humides qui s’ouvre au cœur de la Petite Camargue gardoise.
On arrive ainsi au canal du Rhône à Sète. On cherche notre fameux « escalassoun » ! Qui nous l’a enlevé ?
On s’intéresse à quelques plantes qui se mangent, aux ornithogales (ou « Dames de onze heures ») si elle est aussi comestible certaines parties sont toxiques, alors on ne goûte pas !
Nous rencontrons une couleuvre que nous laissons plonger dans le canal. Qui a eu peur ?
Maintenant on file sur le chemin des pêcheurs… Les pêcheurs  empruntaient ce sentier pour aller caler leurs filets dans l’étang et les marais du Scamandre qui est à côté. On longe une roubine qui permet l’irrigation avec  les cannes de Provence qui bordent le chemin abritant des rainettes, des lézards…. Pffft, ça file de tout côté.  Verrons-nous une cistude d’Europe, la jolie tortue aquatique ? Qui repère la salicaire commune ? Elle n’est pas encore fleurie, c’est donc difficile.
Ici l’eau douce et l’eau salée sont concurrentes et ici le frêne apprécie l’eau douce tandis que le tamaris se régale dans les sols salés.
Pas d’iris des marais en fleurs… bientôt,  mais on repère le scirpe maritime, quelques potamots pectinés qui couvent la surface de l’eau et qui font le régal des chevaux camarguais….
Ici un étang invite à observer les oiseaux : des ibis noirs… Quelques hérons gardeboeufs, 2 hérons, l’un blanc l’autre cendré et surtout un ragondin qui fait des ronds dans l’eau.
Quel est ce mugissement ? Etrange ! Ne serait-ce pas le cri du butor ?
Heureusement on peut s’extasier devant quelques nivéoles de printemps… Oui bien sûr elles ressemblent aux perce-neige mais sa fleur est bien plus grande. Savez-vous qu’il s’agit d’une plante protégée ?
On poursuit dans ce chemin qui offre bien des surprises… Mais nous n’avons pas vu de tortues aujourd’hui : elles n’ont pas eu le soleil pour les réchauffer !
Cotation : DJA1 – 7 km – 0 m dénivelé.