Lyon à pied – du 19 au 22 mai 2022

Voir ici les photos de notre première journée à Lyon
Voir ici les photos de notre deuxième journée à Lyon
Voir ici les photos de notre troisième journée à Lyon
Voir ici les photos de notre quatrième journée à Lyon.

On doit se lever tôt mais nous sommes toutes en forme à la Gare TGV d’Avignon où nous embarquons pour 50 mn de voyage. Arrivés en gare St Exupéry on prend la navette qui nous amène à la Gare la Part Dieu où nous trouvons (avec quelques petites difficultés dues à des travaux) notre Hôtel. Nous mettons nos valises dans la salle des bagages et… Direction Le Parc de la Tête d’Or !
Le Tram que nous prenons nous fait traverser le quartier des Brotteaux, longer le Lycée du Parc et parcourir le Boulevard des Belges. Nous sommes dans le 6ème arrondissement de Lyon. Ce quartier n’a été créé qu’en 1867 sur une ancienne zone des débordements du Rhône et il porte le nom des Brotteaux qui désignait, dans le langage des lyonnais, une île située dans la plaine alluviale du Rhône et limitée par le fleuve lui-même.  Une crue « mémorable » du Rhône a poussé Napoléon III à faire construire une énorme digue de plus de 8 m de haut. Ces travaux ont été jumelés avec la création du Parc de la Tête d’Or car pour construire cette digue, la municipalité avait engagé les chômeurs-canuts pour creuser le lac et fournir assez de remblai pour la digue…
Nous entrons par la porte « Duquesne » en laissant sur notre droite le jardin botanique et le Zoo. On se délasse en admirant les daims (du parc aux daims, bien sûr !) qui font comme nous : se tiennent à l’ombre !
On passe devant le parc des enfants où le responsable nous ferme la porte au nez du fameux théâtre de Guignol. Les fameux « canuts », ouvriers de la soie se retrouvent au chômage au début du XIXe siècle. Dans le milieu de la « canuserie » se trouve Laurent Mourguet qui a 10 enfants. Pour survivre il se fait marchant ambulant et parcourt pour cela villes et villages de marché en foire… Cela ne suffit pas, il devient alors arracheur de dents en vendant des drogues pour apaiser les douleurs, mais la concurrence est rude ! Alors pour attirer le client il a l’idée de les attirer en utilisant un Polichinelle. Cette marionnette à la tête de bois est intarissable et ne se prive pas d’égratigner les autorités en place, les bourgeois, tout en clamant la misère des ouvriers. En rajoutant quelques informations glanées dans la ville et quelques querelles de ménage, Guignol  est acclamé par le public. Même si une loi de 1852 censure son théâtre… Guignol demeure et son bicentenaire a été fêté en 2008. Un nouveau public se délectera de sa vergue débordante en fin d’après-midi…
Nous on se dirige vers une des roseraies du Parc. Un enchantement ! Nos yeux sont ravis, mais nos narines bienheureuses des parfums de ces roses. D’un côté, de l’autre on sent, on touche, on s’interpelle !
On se dirige vers l’autre roseraie, mais le circuit est bloqué par les Open de Tennis. On nous dit que des vedettes y disputent, ce jour les quarts de finale. Nous on ne connaît pas ces joueurs : Cameron Norrie,  Alex Molcan , Federico Coria, Yosuke Watanuki,  Alex de Minaur… mais il paraît qu’ils sont des vedettes internationales.
On fait un petit aller retour promenade dans le Parc car on a repéré un restaurant et on y revient assez tôt !
Ben oui !… Figurez-vous qu’on s’est levé de bonne heure ce matin. La pause est donc bienvenue, casse-croûte classique avec poulet-salade-fritte arrosé de… quelques gouttes de pluie ! Pas grand-chose, juste pour nous faire déplacer de notre lieu paradisiaque : à l’ombre et agrémenté d’une brise légère. Plus de peur que de mal, le soleil revient (trop) vite !
Il fait chaud, très chaud… On continue donc notre visite du Parc en se tenant à l’ombre. Il n’en manque pas car le Parc est planté de nombreux… très nombreux arbres. Des oies en grande quantité s’installent sur quelques pelouses et plongent à tour de rôle dans le lac pour se rafraîchir. On s’amourache de quelques petits bébé oies, d’écureuils et les oiseaux donnent tout dans leur concert !
A la deuxième roseraie on admire avec les yeux, on s’approche moins des fleurs : on reste à l’ombre. Mais quels beaux tableaux.
On essaie de prendre le tunnel pour nous rendre dans «l’île des Cygnes » mais l’entrée est fermée. A cause de l’Open de Tennis ? On continue donc notre promenade ombragée le long du lac.
La journée continue avec la visite de la plaine Africaine où des animaux sont en semi-liberté… le Jardin d’Asie et nous terminons la journée par la traversée de la troisième roseraie et du jardin botanique !
Tout cela parcouru, nous avons encore le courage de rentrer… à pied, à l’Hôtel. Rassurez-vous on restera à l’ombre tout le trajet.
Une douche est bienvenue, un peu de repos aussi !
On passe une bonne soirée dans un restaurant et… Bonne nuit à tous !
Voir ici les photos de notre première journée à Lyon

Ce matin on prend le bus pour rejoindre la place Bellecour. Cette place est l’une des plus grandes d’Europe !
Le cheval de la statue de Louis XIV nous donne la direction pour prendre une rue où des boutiques de luxe se partagent les devantures. On s’aperçoit que la Covid est derrière nous : les files de la clientèle de ces magasins sont longues !
Nous on arrive à la jolie place des Célestins où on nous invite à regarder dans un périscope. On n’y voit pas grand-chose, mais lorsque l’on a l’explication on réalise qu’on a plongé notre regard dans l’une des réalisation majeure du patrimoine moderne lyonnais : un parking souterrain hélicoïdal dû aux architectes Daniel Buren et Michel Targe.
Le théâtre qui longe la place nous séduit : il date des années 1870 et comprend une magnifique salle à l’italienne.
Un peu plus loin on essaie d’entrer en forçant une porte… qui ne s’ouvre pas ! On fait le tour du pâté d’immeuble et on entre… par une autre porte !
Nous voici à la jolie place des Jacobins où l’on peut admirer la fontaine.  Le conseil municipal décide de « doter les places des Jacobins d’un monument ». Deux « seconds prix » sont attribués, dont l’un à Gaspard André pour son projet « Art ». L’étude définitive lui est confiée et son projet, présenté le 28 février 1878 est approuvé en mai. Le 17 juin 1878, un second concours attribue la conception des quatre statues principales à Degeorges : la statue d’Hippolyte Flandrin sera exécutée à Paris et les trois autres, Gérard Audran, Guillaume Coustou et de Philibert Delorme sont taillées à Lyon. Ce beau monument que l’on voit aujourd’hui a été inauguré le 14 juillet 1885 et il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
On poursuit par le rue de Brest chère à Michèle pour bifurquer rue Mercière chère à Anne-Marie… Ce quartier encore pavé évoque le souvenir de ce qui était jadis le revêtement de toutes les artères lyonnaises. Ce sont les plus anciennes rues de la ville et reliaient à l’origine le pont de Pierre sur la Saône et le pont de la Guillotière sur le Rhône. Il y a beaucoup de restaurants de “Mères” et des “bouchons” aussi.
On longe le très bel hôtel Horace Cardon pour se retrouver sur le quai St Antoine. Là, encore, on pousse une porte pour découvrir un ensemble Renaissance avec galeries à l’italienne, puits et escaliers à vis… Nous avons ainsi découvert notre première traboule. Une « traboule », terme typiquement lyonnais est une voie réservée aux piétons, étroite, qui débute par un couloir d’entrée d’immeuble et traverse plusieurs bâtiments pour relier une rue à une autre. Le terme vient de « tra » (trans) et « bouler » (rouler, traverser) ou « trans-ambulare » (passer à travers). Nous revoici donc à la rue Mercière pour reprendre encore le quai St Antoine rejoindre la place d’Albon qui nous fait découvrir l’église de St Nizier. Cette église constitue l’un des plus importants lieux de cultes de la capitale des Gaules, aussi bien en termes d’ancienneté et de prestige que de visibilité architecturale et monumentale.  Nous remarquons l’horloge à l’extérieur et en entrant on repère aussi l’horloge intérieure qui fonctionnent toutes deux avec le même mécanisme. On visite cette église qui nous a été présentée lors d’une conférence. On repère donc, en plus de l’horloge, la chapelle de St Expédit : on vous le confirme elle est bien fleurie ! Les vitraux sont exceptionnels, ils datent de 1894 et on les doit à Lucien Bégule. On repère le vitrail dédié à Pierre Valdo, père de l’église Vaudoise, la chapelle St Pothin qui rappelle les martyrs de Lyon….  On se sent bien à l’intérieur de cette église et… aussi il fait frais. Après avoir fait connaissance de la fête des Merveilles et bien d’autres histoires rattachées à cette église on se sent en forme pour continuer !
On refait un petit détour par les quais pour aller admirer le fameux mur peint dit « des libraires » qui  met à l’honneur des écrivains de région.
Notre destination approche : la belle place des Terreaux n’est pas bien loin ! Nous sommes subjugués par cette belle place ou trône l’Hôtel de Ville dont le béfroi abrite un carillon de 40 cloches, la fontaine monumentale signée de Bartholdi qui personnifie le  Rhône (à l’origine la Garonne… )  qui fait face au musée des Beaux-Arts situé dans l’ancienne abbaye royale des Dames de St Pierre.
Il est presque midi, la place et les jardins du Musée seront visités après notre repas. Il faut dire qu’on vient de croiser d’authentiques « Bouchons Lyonnais » !
S’il est une tradition gastronomique lyonnaise, c’est bien le bouchon, ce chaleureux estaminet des vieux quartiers, où l’on vient déguster les vins régionaux et la cuisine locale, quenelles de brochet, tablier de sapeur (gras double, pané et frit), saucisson aux pistaches, tête de veau ravigote… que du léger, que du Lyonnais ! La carte change tous les siècles paraît-il.
Une partie du groupe s’installe donc dans un bouchon, tandis que les plus « solitaires » s’installent plus au calme dans une salle du plus authentique des « bouchons lyonnais », le Café des Fédérations !
Après cette délicieuse pause il nous faut  affronter la chaleur ! Difficilement supportable aujourd’hui.
On s’en revient donc vers les quais : au programme une croisière fluviale qui nous amènera à faire le tour de l’île de Ste Barbe qui est située au milieu de la Saône, plus loin, du côté de Saint-Rambert. Son nom provient du latin insula barbara, “l’île sauvage”. Une abbaye y a été fondée au Ve siècle. Il s’agit du premier établissement monastique de la région lyonnaise et l’un des plus anciens de la Gaule. Charlemagne la dote d’une belle bibliothèque. Haut lieu des légendes lyonnaises, l’île Barbe accueille les promeneurs curieux comme elle accueillait jadis les druides (de Catherine Ribotton sûrement !)  et les chrétiens. L’île est aujourd’hui habitée par quelques personnes et c’est un lieu d’habitat privilégié. Elle est composée d’une partie publique et sa partie privée.
S’agissant d’une croisière commentée nous apprenons bien sûr tout un tas de choses sur l’île mais aussi tout le long des trajets aller et retour !
Nous pensions sur le bateau, sur l’eau, trouver de la fraicheur. Surtout qu’aujourd’hui, en plus, le vent souffle fort. Mais il n’en est rien, il fait chaud, même le vent est chaud !
A la fin de la croisière il nous faut nous désaltérer. Un petit moment sous l’ombre des arbres des quais et nous voici requinquées.
Nous reprenons un autre bateau.
Il s’agit d’une navette qui nous amène dans le nouveau quartier de la Confluence. Donc, direction au sud de la Presqu’île. Ce quartier longtemps consacré à l’industrie et aux transports a fait l’objet d’un renouvellement urbain. L’aménagement progressif de 41 ha sur 150 (2003-2015) met en valeur un espace d’exception et des paysages uniques. Profitant du développement du chemin de fer, insufflé par l’ingénieur Michel-Antoine Perrache, une dynamique entraine le développement du quartier, autour des activités industrielles et portuaires, Mais depuis les années 2000, la décision est prise de tirer profit de cet espace de friches industrielles pour agrandir le centre ville de Lyon. Le programme de réhabilitation de la Confluence s’articule autour de projets de logements, de bureaux et de loisirs.
En cours d’aménagement, ce quartier d’architecture contemporaine donne à voir les réalisations de grands noms de l’architecture actuelle. Citons par exemple l’Hôtel de Région de Christian de Portzamparc, le cube orange de Jakob + MacFarlane, ou le pôle de loisirs de Jean-Paul Viguier. Nouveau signal fort de la ville, le Musée des Confluences de Coop Himmelb à la pointe du confluent. Une maison de la danse a également ouvert… Ce quartier propose également des espaces verts et des promenades en bord de Saône ou autour de la place nautique d’où nous débarquons, enchantées de notre balade que nous poursuivons le nez en l’air jusqu’au Musée.
Là l’émotion est aussi grande ! Rentrer dans ce bâtiment plein de lumière qui n’entrave en rien l’accès au paysage qui l’entoure. Sans façade principale mais l’impression d’une multitude de facettes lui donnent une silhouette assez singulière, fluide et mouvante. A l’intérieur on a l’impression d’être dans le dedans et le dehors. Depuis notre point panoramique on a une impression d’être sur un pont où tout l’intérieur est dans le paysage et ou le paysage est à l’intérieur du bâtiment. Dans les salles que l’on visite on a la sensation d’un dialogue des sciences pour comprendre l’histoire du vivant et de l’humanité en abordant de grandes question universelles : l’origine et le devenir de l’humanité, la diversité des cultures et des sociétés, la place de l’humanité au sein du vivant. Arriverons-nous à comprendre et dénouer la complexité de notre monde ? On a peu de temps pour cela mais cette visite a quand même bien éveillé notre curiosité par l’émotion et l’émerveillement de cette invitation au savoir.
Nous ressortons un peu comme étourdies par ce que l’on vient de voir mais la réalité revient vite au galop avec la chaleur qui nous saisit en entrant dans l’escalier où la verrière s’infléchit vers le bas pour former un puits descendant jusqu’au socle de béton par cette passerelle qui s’enroule autour du musée.
On reste un moment sur cette jolie esplanade, on regarde les deux fleuves se mélanger devant nous dans une impression de calme et d’apaisement… tout le contraire des automobilistes qui s’engagent dans les bouchons sur l’autoroute, elle passe pas très loin de là.
Un bus nous ramène à l’hôtel où une soirée de repos ne sera pas superflue. La journée a été bien remplie mais chaude aussi.
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Ce matin nous avons rendez-vous avec Catherine, guide conférencière, qui nous accueille à l’office de Tourisme. D’emblée elle nous raconte l’histoire de Lyon et, en fait, nous met dans les pas de la visite de la veille au matin.  Alors là autant vous dire qu’on apprend beaucoup, mais vraiment beaucoup. Saviez-vous seulement, par exemple, qu’il y a une architecture lyonnaise pour les fenêtres, les stores ? Le Théâtre des Célestins, la place des Jacobins, la même traboule qu’hier, rue de Brest, rue Mercière et le quai St Antoine. On s’en va quand même aujourd’hui, traverser la Saône et promener dans le Vieux Lyon ! D’autres « traboules » nous attendent !  La visite se termine par le fantastique Hôtel de Gadagne. Les propositions ne manquent pas lorsque Catherine nous abandonne : qui va terminer la matinée en visitant le musée de l’Histoire de Lyon ? ou celui de la marionnette peut-être ? Ou faire la fête dans les rues : aujourd’hui la fête de la Renaissance bât son plein ! Nous poser dans un «bouchon » semble plus attirant.
Après le repas nous prenons le métro pour aller « bambaner » (promener) dans le quartier « chenu » (agréable) de la Croix Rousse. Ici une autre ambiance. Calme, paisible, ambiance de village, il nous semble qu’on est « ailleurs ». On est sur la colline où près de 30 000canuts faisaient alors vivre ce quartier et faisaient de la ville de Lyon un centre majeur du textile en Europe.  En déambulant pour aller rejoindre le musée des canuts, nous  découvrons l’âme de ce quartier et des immeubles conçus spécialement pour abriter les métiers à tisser, entre traboules et escaliers ou passé et présent se mêlent, entre visites d’ateliers de soierie traditionnels et boutiques de jeunes créateurs qui font vivre l’esprit des canuts même si l’on n’entend plus le son des «Bistanclaques », (surnom donné aux métiers à tisser par les lyonnais) on peut dire que les habitants de la Croix Rousse sont toujours fiers de leur quartier.
Au musée des canuts on s’intéresse à la soie. Toute la chaîne de fabrication mais aussi aux fameux brocards lyonnais ou fils de soie, d’or et d’argent se mêlent. Malheureusement nous ne pouvons pas assister à une démonstration du métier Jacquard… Ce sera pour une autre fois.
On remonte la Grande Rue de la Croix Rousse pour aller au « Caillou ». Le « Caillou » ?  À Lyon, ce caillou est la métaphore de l’inhumanité d’un huissier de justice, Jean Tournette, qui après avoir expulsé sans vergogne et en plein hiver une famille pauvre de canuts est poursuivi par Dieu qui l’oblige à pousser devant lui son cœur de pierre jusqu’à ce qu’il rencontre un homme plus intraitable que lui. Passant par le secteur de la magistrature (palais de justice, quartier Saint-Jean), celui des militaires (Perrache), de la finance (palais de la Bourse), il ne rencontre personne. Son cœur lourd grossissant au fur et à mesure de son périple. Il  ramène donc le caillou chez lui, au point de départ à la Croix-Rousse, où il s’échoue  là où on  le voit encore. Aujourd’hui, il amuse les « gones » (enfants)  et reste le point cardinal des grands.
La vue de cette esplanade est grandiose ! On s’en met plein les mirettes mais de la terrasse d’un café autour d’une boisson rafraichissante qui nous revigore tout à fait puisqu’on décide de redescendre à pied.
La descente de la Croix Rousse à la Place des Terreaux est vraiment agréable et points de vues et découverte de places, jardins et quartiers nous enchantent.
On fait le petit crochet par la place Louis Pradel… De la musique, des fanfares ! Il n’en faut pas plus pour nous mettre à danser !
On admire l’Opéra de Lyon et son architecture liée à Jean Nouvel qui n’a gardé de l’ancien théâtre Chenavard et Pollet que les quatre façades et le foyer du public, partie classée historique. D’un volume de 77 100 m3 et d’une surface de 14 800 m2, l’opéra se compose de 18 étages dont les 5 premiers sont creusés dans le sol et les 5 derniers se situent dans la verrière dont le sommet se trouve à 42 m du sol, plus 20 m de sous-sols.  L’Hôtel de Ville lui fait face, celui-ci marque la frontière entre la place des Terreaux et ce lieu convivial++. Dans le langage des lyonnais terreaux signifie « fosse ». Là dans le temps se trouvait un canal et un fossé puis plus tard le marché aux porcs avant de devenir le lieu des exécutions…
Comme nous avons déjà visité la place des Terreaux on s’en va remonter la rue de la République (Rue de la Ré !). Elle est très  très animée et on se mêle facilement à cette ambiance festive ou musique, danses et shopping font bon ménage.
Arrivée à la place Bellecour on renonce à notre projet de Lyon By Night.  La chaleur a raison de nous ! A l’unanimité  c’est une soirée de repos qui est votée.
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Ce matin, dernière journée, nous arrivons à la place des Cordeliers pour ensuite nous diriger vers St Jean, la Cathédrale. C’est tôt, tout est calme dans les rues, la fête de la Renaissance n’a pas encore démarré mais beaucoup de guides avec des groupes de tous pays se mettent aussi, comme nous,  en face de la Cathédrale pour en étudier la façade de structure gothique classique tout en incorporant des éléments originaux. Elle présente trois portails très ouvragés, dont les piliers sont couverts de médaillons figuratifs et narratifs. Elle est dotée d’une galerie assez saillante la parcourant au tiers de sa hauteur. Aussi, elle est dotée d’un pignon triangulaire très haut qui dépasse les deux tours de façade…. Nous entrons en nous dirigeant tout de suite vers la fameuse horloge astronomique. Avant l’office qui se prépare on a bien le temps de visiter toutes les chapelles, le cœur et nous imprégner de cette impressionnante voûte à travées sexpartites de la nef.
Nous prenons maintenant « la ficelle ». C’est le nom que donnent les lyonnais à cette ligne de funiculaire  avec entraînement par câbles qui relie le quartier St Jean au sommet de la colline de Fourvière.
« La colline qui prie » par opposition à « la colline qui travaille » de la Croix Rousse, Fourvière est choisie par Lucius Manutius Plancus, proconsul romain, en -43 Av. J.-C. pour fonder Lugdunum. Aujourd’hui, les martyrs chrétiens seraient heureux d’apprendre qu’un ensemble ecclésial imposant a été construit au sommet de la colline suite à plusieurs vœux,  dont le dernier en 1870, et le fait que les troupes prussiennes ne sont pas entrées dans la ville.
Nous entrons dans cette imposante basilique. Imposante à l’extérieur du fait de sa dimension, imposante à l’intérieur du fait de son ornementation. Un office étant en cours on descend dans la crypte admirer une collection de Vierges que la basilique a reçue du Monde entier.
A la sortie, nous allons sur l’esplanade pour avoir une vue plongeant sur toute la métropole que nous parcourrons depuis quelques jours. On reconnait les lieux, les monuments, les places, le Rhône, la Saône, le Parc de la Tête d’Or et… bien sûr le « crayon ».
On redescend tranquillement en passant par le Musée Gallo-Romain (qu’on ne visite pas), le Théâtre romain et l’Odéon.
Un rassemblement cycliste nous empêcherait de prendre la fameuse « montée du Gourguillon » mais nous ne la manquerons pas.
En revanche la montée des Epies est très raide, elle ne nous mène dans une descente vertigineuse à l’Eglise St Georges où, là… nous nous régalons d’un spectacle particulier : trois petits enfants s’amusent à écraser des crottes de chien ! Mais où sont donc leurs parents ?
On traverse la Saône par la passerelle St Georges pour rejoindre le quartier d’Ainay par les quais. Calme et quiétude semblent habiter ce quartier aux grands immeubles cossus.
On visite l’église St Martin d’Ainay, avec l’église St Nizier elles sont les plus anciennes églises de Lyon et toutes deux liées à la fête des Merveilles…
On rejoint la rue Victor Hugo par la jolie place Ampère. Cette rue bondée en semaine est calme et presque déserte aujourd’hui dimanche. On peut même de la place Ampère apercevoir la queue du cheval de Louis XIV.
On se pose à la place Bellecour pour notre dernier repas à Lyon avant d’aller chercher nos valises à la bagagerie de l’hôtel.
Il fait toujours très chaud lorsqu’on se dirige vers la Gare pour reprendre notre train, nous sommes un peu en avance mais les mamours de deux pigeons vont nous distraire et en deux temps, trois mouvements nous atterrissons à Avignon ou une petite brise nous accueille avec bonheur !
Voir ici les photos de notre quatrième journée à Lyon.