Le sentier Jean-Henri Fabre

Voir ici les photos de notre randonnée au Mont Serein
Voir ici les photos de Marie-Jeanne.
Après les émotions de la montée au mont Serein on se gare au niveau du chalet des sports et on reprend en profitant de belles vues sur le sommet du Ventoux, à pied un tronçon de la route pour rejoindre la Bergerie de l’avocat. A ce niveau, il y a de quoi avoir un étourdissement : un grandiose panorama s’offre à nous !
Nous constatons, contrairement à ce qu’on craignait, qu’il n’y a pas de vent et bien sûr la température est douce.
Nous pouvons donc prendre notre temps pour suivre cet itinéraire balisé de panneaux d’informations tout du long. Nous sommes sur les pas du célèbre entomologiste Jean-Henri Fabre dont on a longuement parlé, surtout pour certaines d’entre nous qui étaient au Séjour rando de La Canourgue. En effet, nous avions pu visiter son village, sa maison où il est né et surtout, surtout le site de Microcosmos qui nous avait ravis à tous.
Le bonheur sera  aussi grand ici !
Tout d’abord, comme son nom l’indique, nous sommes dans un paysage de pelouse ou, depuis les temps immémoriaux, les bergers de la plaine amenaient leurs troupeaux de mouton en transhumance paître dans ces prairies durant l’estive. On imagine les troupeaux, les Patous les surveillant… Pour l’instant ils ne sont pas encore arrivés, il faut laisser la pelouse pousser.
Le sentier se poursuit dans une magnifique hêtraie. On y apprend à différencier sapin, épicéa, mélèzes, merisiers, différents pins  et tant d’autres essences. Certaines sont à l’affut. Aurons-nous la chance d’apercevoir quelques chamois ? Non, c’est difficile : nos discussions sont tellement enthousiastes que si un chamois est dans les parages c’est sûr qu’il ne se montre pas !
Les chemins sont un peu pierreux. De la pierre dans la mousse, dans l’herbe à la recherche des plantes qui nous sont inconnues car différentes de notre garrigue. On retrouve toutefois les belles ancolies d’un bleu profond et les gentianes prêtes à offrir leurs belles fleurs jaunes. Ici et là des trouées entre les arbres qui nous présentent les Alpes enneigées.
Le ciel est d’un bleu très pur, l’air pur et doux nous titille les narines, on peut voir les insectes voler a travers les rayons de soleils. Par moment nous marchons silencieusement : la nature nous impose ce silence tant elle nous apporte bien-être et bonheur d’être là !
Après avoir dépassé le niveau du chalet des sports c’est le sommet du Mont Ventoux qui nous surprend. Il semble enneigé. Ce sont les pierriers qui le recouvrent qui donnent cette impression.
La pause déjeuner est chaleureuse, bien installées à l’ombre nous savourons tout simplement cette chance d’être là, ensemble, dans ce si bel endroit. Chuuuutttt ! Ecoutons en cœur le silence seulement entrecoupés de chants d’oiseaux !
Nous repartons en trainant les pieds ! On profite au maximum de ces belles forêts où les arbres sont immenses, où il fait si bon !
La surprise est grande d’arriver sur un espace presque engazonné qui nous présente de larges ouvertures sur les sommets alentours… mais pas que ! Nous avons à nos pieds toute la vallée du Toulourenc. En regardant au loin nous pourrions presque voir Lyon où nous avons passé notre dernier séjour !
Cet endroit nous impressionne, on se recueille un bon moment à savourer ces grandioses paysages !
Une photo souvenir de ce bon moment est obligatoire.
On continue, toujours dans cet enchantement, un peu plus loin nous traversons une forêt de cytises (à surtout ne pas confondre avec l’acacias !) et les chemins sont bordés d’églantiers tout en fleurs.
On dépasse le camping, maintenant nous retrouvons la route qui nous ramène aux voitures.
L’aventure ne se termine pas là… nous montons en voiture au sommet du Ventoux. Si lors de notre balade la température oscillait entre 18 et 21 et pas de vent, au sommet il fait 16° mais un ressenti de 8 avec le vent qui souffle. On ne descend donc pas de la voiture, mais la descente nous fait découvrir les pentes du Ventoux dont on n’imaginait pas. En effet, si nous étions monté par Malaucène, nous redescendons par le côté sud vers Bédoin.
A Bédoin, la majeure partie des passagers du minibus s’endorment, dans la voiture de Florence par contre ça papote dur, mais ce qui est sûr c’est qu’on gardera longtemps en mémoire cette belle journée !
Cotation : JA1 – 8.1 km – 140 m dénivelé.